Modes de variabilité interdécennale de la circulation océanique à travers une hiérarchie de modèles (poster), colloque bilan PNEDC, Meudon, 24-25 mai 2005. Thierry Huck, Mahdi Ben Jelloul, Alain Colin de Verdière, Olivier Arzel, Florian Sévellec Résumé Les modèles de circulation océanique à grande échelle en géométrie idéalisée produisent spontanément une variabilité de période interdécennale lorsqu'ils sont soumis à différents types de forçages en surface : tension de vent, flux de chaleur ou d'eau douce constants, conditions mixtes. On a cherché à comprendre l'origine de ces modes de variabilité dans des dynamiques simplifiées quasigéostrophique (QG) et shallow water (SW), avec des méthodes analytiques et semi-analytiques d'analyse de stabilité. Une méthode de développement faiblement nonlinéaire a ainsi été mise au point sur les modes de bassin QG à gravité réduite (Ben Jelloul et Huck 2003). Cette méthode a permis d'étudier l'influence de la circulation moyenne barotrope sur le premier mode barocline et l'apparition de modes piégés dans la région de recirculation (Ben Jelloul et Huck 2005). Ces résultats sont étendus à 2 couches SW actives afin de retrouver les modes instables de la circulation thermohaline (Huck et Vallis 2001). En parallèle, le rôle de la salinité dans cette variabilité a été étudié en essayant de caractériser de manière objective différents types d'oscillations (Arzel et al. 2005, Sévellec et al. 2005, en révision). La robustesse de ces modes au couplage avec l'atmosphère a pu être évaluée avec un modèle atmosphérique axisymétrique, puis dans une configuration plus réaliste incluant le courant antarctique circumpolaire. Finalement ces méthodes d'analyse de stabilité de la circulation océanique sont mises en oeuvre dans un modèle global afin de déterminer la structure de ces modes dans une configuration réaliste et pouvoir la comparer aux observations.