L'état général de la coque du cargo danois associé aux conditions météorologiques favorables, laissent un peu de répit aux responsables de l'Action de l'Etat en mer pour envisager, dans le calme, les deux solutions : pomper directement le fioul, avec alors un temps de préparation du fait de la grande profondeur (57 m), ou bien ouvrir les soutes et pomper les rejets en surface, avec les risques de pollution qui y sont associés. La décision finale ne devrait donc pas venir avant le début de la semaine.
Sur place, la Marine maintient son dispositif de surveillance.
Le barrage flottant de 800 m visant à protéger les filières
de cultures d'algues et de moules, reste déployé. Le préfet
maritime, le vice-amiral d'escadre Naquet-Radiguet, devrait s'entretenir
ces jours-ci avec les élus locaux concernés par cette pollution.
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Copyright © LE TELEGRAMME | 20/09/1998 |