Hormis les entraînement effectués le mardi soir dans le bassin d'Ifremer et les sorties en mer du week-end, le jeudi soir est réservé à la pratique en piscine. Les plongeurs de la pointe du Diable retrouvent alors ceux de la Thomson pour un entraînement commun. « Chez nous, les filles sont moins nombreuses » note Fabienne Langon licenciée du club de la Thomson. « Nous ne représentons que 15% des effectifs. » Cette jeune femme qui plonge depuis 4 ans ne pourrait plus se passer de cette activité. « Ce qui me plait particulièrement, c'est la découverte du milieu, des épaves. J'apprends également leur histoire. Et puis, on peut plonger plusieurs fois au même endroit, on ne verra pas forcément la même chose et ce, en fonction du temps, des marées... »
Si pour une autre féminine « la plongée nettoie le cerveau », les adhérentes des deux clubs brestois trouvent leur compte dans cette pratique qui relève davantage du loisir que du sport proprement dit. « La plongée n'est pas une discipline spécialement physique, sauf en piscine où nous effectuons divers exercices ou lors de passage de brevets » conclut un groupe de plongeuses, équipées de bouteilles à air comprimé.
Le jeudi soir, les adhérents des sections plongées de l'Ifremer et de la Thomson se retrouvent dans les lignes d'eau de la piscine Foch, aux côtés de Sylvie Pouliquen, présidente de la section de l'Ifremer, et de Fabienne Langon, qui s'occupe de former les adhérents du club de la Thomson.